La profession de perliculteur est d’abord une affaire de passionnés.
Tout ceux qui auront eu la chance de vivre quelques années au bord du lagon d’un atoll me comprendront aisément. Avoir le privilège du vivre cette expérience unique, au cœur d’une nature si préservée, laisse au fond de soi des souvenirs impérissables.
De plus, cela se fait au travers d’une passion, tellement hors norme, que représente l’aventure de la perliculture, on ne peut que s’estimer chanceux.
L’adaptation a ce milieu peut néanmoins prendre un certain temps. Il y des jours avec et des jours sans. La perliculture est un métier assez difficile qui, pratiqué artisanalement, fait appel à de multiples compétences.
Cette vie, idyllique par certains cotés, demande une organisation sans faille. Savoir se passer de ce que l’on a pas devient une philosophie !😀 La gestion des stocks de matériel ou de nourriture devient, alors, un poste stratégique.
Savoir entretenir et réparer, soi même, bateaux, moteurs et autres matériel devient une obligation.
Limiter les risques.
Les plongées quotidiennes dans le cadre d’une micro entreprise sont effectuées seul et ne sont pas sans danger. Les apnées répétitives, sur les filières d’élevage, pour sortir et reposer les nacres utilisées dans la journée peuvent s’étaler sur plusieurs heures. Les plongées bouteilles nécessaires pour construire les structures des filières d’élevage et le ramassage des nacres, décrochées, tombées sur des fonds pouvant atteindre les 60 à 70 mètres. Rappelons que les premiers secours, souvent très rudimentaires sont distants de plusieurs dizaines de miles (puisqu’il n’y a pas de route). Et cela dans le meilleur des cas, un problème grave d’accident ou de plongée doit être traité sur l’île de Tahiti distante de 400 kilomètres. Nombreux sont les infortunés qu’ils l’ont appris a leur dépend.
La pose des nacres sur les filières en apnée. Une opération qui peut être répétée pendant plusieur heures par jour.
La journée du perliculteur commence, tôt le matin, par de longues apnées pour aller chercher ses nacres sur les filières.
Elle se clôture par la repose de ces mêmes nacres en fin de journée
Vous l’aurez compris, une ferme perlière est une entité presque autonome. Malgré un environnement propice à la « farniente », un engagement de tous les instants est indispensable.
Tout éleveur, travaillant avec du vivant connait les affres de l’incertitude des résultats, L’attention a apporter à ses animaux est quasi permanente . C’est aussi le lot de la profession de Perliculteur.
Le respect de l’environnement doit aussi être une de ses préoccupations.
Certaines pratiques permettent de limiter cet impact sur le lagon.
Une foule de danger menace le fragile élevage et la profession de perliculteur est un métier à hauts risques.
– Les prédateurs en tous genres sont nombreux : les raies léopards brisent en deux les coquilles des nacres adultes et peuvent causer des hécatombes dans les elevages.
Les balistes et les tortues raffolent des jeunes huîtres perlières. – Les épibiontes, parasites et autres compétiteurs alimentaires des huîtres perlières. Leur prolifération est tenue en échec par des nettoyages réguliers espacés de trois mois en trois mois. – Les conditions climatiques peuvent avoir des effets désastreux sur l’élevage.
Le réchauffement climatique et notre cher « el niño » peuvent déclencher un blanchiment des coraux et de dangereux blooms planctoniques couplés à des mortalités massives.
Les tempêtes tropicales et autres cyclones peuvent avoir raison des filières les plus solides ainsi que des installations a terre. Les réserves d’eau potables, si précieuses peuvent être souillées – Mais le plus grand des prédateurs reste encore le bipède, attiré par tant de promesses de richesse facilement acquises.
Et contrairement aux idées reçues, la menace vient généralement de l’intérieur, c’est souvent un indélicat salarié, qui, mis au courant des lots de nacres prêt a être récolté, trahira la confiance de son patron.
La profession de perliculteur n’est pas sans risques
L’heure de la récolte a sonnée !
Imaginez, la tension qui précède l’heure de la récolte, les nacres ont alors près de 5 années d’attentions et celles qui auront franchies toutes ces embuches ne révèleront leur trésor que dans l’ultime ligne droite que représente la récolte!
Grâce à ses formes très variées allant de la sphère aux formes les plus baroques, le Keshi de Tahiti permet toutes les audaces pour le créateur de bijoux.
Colliers, bracelets, bagues ou boucles d’oreilles, tout est possible.
Comment se forme le keshi de Tahiti ?
Il arrive parfois qu’à la suite du greffage de la nacre pour produire une Perle de Tahiti, le nucléus implanté soit rejeté. Cela peut arriver dans 40% des cas. Si le greffon lui reste en place dans la poche perlière, il va accomplir sa fonction et sécréter de la matière nacrée.
Aucun noyau à l’intérieur, juste de la nacre brute!
La pépite des lagons est née, j’ai nommé le Keshi de Tahiti .
Voici un collier de très gros keshis.
Les gros keshis sont assez rares. Leurs formations peut demander jusqu’a 5 années d’attentions.
Un collier de keshis monté sur chaine argent
Montage sur câbles.
Bracelet monté sur liens de cuirs noir et fermoir métallique.Keshis en boucles d’oreilles. Montage câbles et argent.
D’où proviennent les cerclages de la perle cerclée, parfois si marqués qu’ils semblent sortir des mains d’un potier ?
Ce sont les chercheurs de l’Ifremer à Tahiti qui ont réussi à confirmer une hypothèse. Ils ont démontré que la perle en formation tournait dans la gonade. Une rotation continue qui explique la répartition régulière des couches de nacres autour du nucléus . Le greffon introduit dans la gonade pendant la greffe s’est transformé en sac perlier qui sécrète cette fameuse nacre.
Grâce à un ingénieux réseau de capteurs magnétiques disposés tout autour d’une huître perlière greffée avec un petit nucléus aimanté, les chercheurs ont pu visualiser cette rotation. Le cerclage provient de la présence de défauts qui forment des sillons en forme de cercles concentriques.
Cela n’avait jamais été observée ni étudiée auparavant.
Les perles de Tahiti cerclées sont parmi les plus colorées qu’il soit. Un bijou commercialisé par Tahiti Perles Créations directement de ma ferme perlière.
Les cerclages permettent à la perle de se revêtir de couleurs uniques.
Si le choix de la nacre donneuse de l’implant est primordiale pour la couleur de la future perle, sa forme et ses cerclages peuvent apporter une note très personnelle dans l’éclat de cette perle.
En effet, la réflexion de la lumière au travers des couches perlières, faites de cristaux d’aragonite, est bien différente sur la surface irrégulière d’une perle cerclée.
Le petit plus, un prix plus attractif.
Les perles cerclées peuvent représenter 30% d’une récolte. Par ce fait, elles sont moins rares que les perles rondes et deviennent plus abordables.
Vous pouvez voir un petit échantillonnages de perles produites par mes soins sur ma ferme de Manihi. Concernant les perles cerclées, elles ont toutes une identité différente.
La perliculture est un métier passion qui doit préserver son environnement.
Un biotope si fragile.
Depuis la nuit des temps, l’isolement et l’austérité des atolls ont assuré une relative protection des lagons. La perliculture et les activités humaines ne sont pas toujours respectueuses de cet environnement si particulier.
Des sanctuaires naturels malmenés par l’arrivée de la perliculture et de la société de consommation. La population a parfois été multipliées par 10 avec la venue de travailleurs issus des quatre coins de la Polynésie. Ce frénétique développement a bouleversé les habitudes ancestrales des « paumotus » . En contrepartie, le progrès technologique a apporté une desserte aérienne régulière, un dispensaire, commerces et administrations pour le bien être de la population.
Après le boom des années 90, le soufflet est un peu retombé et l’activité a fortement décliné. Nombreux, sont les vestiges d’exploitations abandonnées, témoins fantomatiques d’un « Eldorado » déchu.
Chaque perliculteur est responsable et se doit de limiter sont impact sur ce fragile écosystème.
Le lagon abrite son activité et généralement le nourri.
L’utilisation de technique d’exploitations le moins polluantes possibles devraient être une obligation.
Si il est difficile de se passer de mécaniques comme les moteurs hors bord, de petits gestes permettent de limiter la casse.
Personnellement, j’ai depuis longtemps délaissé les options mécanisées (surpresseurs d’eau, machines) pour l’entretien de mon cheptel de nacres. J’ai opté pour un nettoyage entièrement naturel, en faisant nettoyer mes nacres par les poissons.
Nettoyage et entretien écologique des nacres.
La boucle est bouclée, l’homme nourri le poisson. Lui-même en retour, profite de cette manne de nourriture. Il assure un entretien écologique du cheptel de nacres. Cette méthode manuelle et naturelle est vraiment adaptée aux productions artisanales.
Le « TAVIRI » est un astucieux procédé permettant de sortir son bateau tous les soirs.
Cela évite l’utilisation d’anti fooling très nocifs pour le milieu aquatique.
Le « Taviri »
Gageons qu’un nouvel équilibre s’installera bientôt avec la disparition de certaines exploitations. Il faut miser sur l’incroyable capacité de la nature à digérer et faire disparaître toutes les traces de ces anciennes activités humaines.
Les coraux coloniseront les vestiges immergés qui deviendront autant de nouveaux repaires pour une multitude de poissons multicolores.
Omniprésent pendant les plongées, le requin a une place essentielle dans l’équilibre du lagon . Il remplit un rôle de régulateur, de fossoyeur et contribue ainsi à la bonne santé du milieu.
La pression de chasse atténuée par la diminution du nombre de fermes perlières, on verra alors le retour des tortues et du « Kaveu ».
Devenu rare dans les cocoteraies, ce gigantesque « Bernard l’ermite peux vivre des dizaines d’année et peser plusieurs kilos. Sa chair est très prisée et il vole la vedette aux langoustes dans les repas de fêtes.
Quelques associations veillent au grain.
Saluons au passage, les efforts de nombreuses associations et organismes qui œuvrent pour la sauvegarde de ces fragiles écosystèmes.
REEF CHECK est une de celles ci et œuvre à la surveillance des coraux .
Un quadrillage sous marins de certaines zones et des relevés rigoureux permettent de prendre la température du récif.
J’ai eu la chance, avec d’autres bénévoles de contribuer à certaines actions sur l’atoll de Manihi.
Thierry Janoyer Tahiti Perles Créations et Philippe Dantin de la pension « Nanihi Paradise » se trouvent au milieu du groupe de bénévoles de Manihi.
Une formation aux techniques de récolte de données écologiques récifales dispensée par la dynamique Élodie Laguy, coordinatrice « Reef Check polynésie ».
Cette opération, menée en 2006, a pour but de développer sur la polynésie, le réseau de surveillance des récifs mis en place par « REEF CHECK » a travers le monde.
De très belles actions sont a encourager comme celles des jardiniers du Corail sur Mooréa.
Un très beau travail d’élevage et de ré-ensement des coraux.
La chasse aux rebuts, gage de qualité. La Perle de Tahiti a su acquérir une grande réputation sur le marché local et international.
Afin de préserver cette image de haute qualité, de nombreuses actions ont été entreprises pour éliminer les perles de mauvaises qualité, appelées « rebuts ». La chasse aux rebuts est ouverte !
La recherche de la qualité commence par la chasse aux rebuts et leur élimination.
Cette action a pour but de protéger la clientèle, souvent incapable d’apprécier la véritable qualité d’une perle et qui pourrais se faire abuser par un vendeur indélicat.
Qu’est ce qu’un rebut? La règlementation. Est qualifié de rebut, même lorsqu’il est produit en Polynésie française par l’huître perlière Pinctada margaritifera var. cumingii : – la perle de culture présentant soit des dépôts de calcite, soit des dépôts organiques, ou les deux à la fois, sur plus de 20 % de sa surface ; – la perle de culture présentant des zones dévitalisées visibles sur plus de 20 % de sa surface ; – la perle n’ayant pas l’épaisseur réglementaire ; – plus généralement, la perle insusceptible d’être classée dans l’une des catégories définies.
La commercialisation des rebuts est interdite en Polynésie française et leur exportation prohibée.
Le contrôle est double : Lors de la présentation au service de la perliculture de lots de perles en vue de Les producteurs de perles de culture de Tahiti, titulaires de la carte, peuvent être indemnisés sur la base du poids net des rebuts conservés à raison de 50 fcp le gramme et pour un maximum de 500 grammes de rebuts par hectare et par an. leurs exportations, les rebuts sont conservés et détruits. Deux méthodes permettent des les écarter : 1 . Le contrôle visuel. Il est effectué par un agent du service de la Perliculture, habilité et formé pour le tri des lots de perles. C’est la première phase qui permet d’écarter les rebuts. 2 . Le contrôle radiographique. Toujours au sein de la cellule contrôle du service de la perliculture, les perles sont disposées sur de grands plateaux et sont radiographiées une par une. Le technicien peut alors apprécier visuellement l’épaisseur de nacre autour du nucléus et déclasse impitoyablement en rebuts, les perles dont le recouvrement est inférieur à 0,8 mm.
Machine à radiographier
Radiographie d’une perle
Cette opération est menée, en toute transparence, par un agent du service de la Perliculture, en l’occurrence, le chef de service en personne. A la fin du tri de ses perles, le perliculteur se verra remettre un listing précisant le nombre et le poids des rebuts retirés. Le tout, ensaché et scellé attendra la destruction.
Les producteurs de perles de culture de Tahiti, titulaires de la carte, peuvent être indemnisés sur la base du poids net des rebuts conservés à raison de 50 fcp le gramme et pour un maximum de 500 grammes de rebuts par hectare et par an.
Le lot de perles, purgé de ces rebuts, peut alors être exporté. A la fin de tout ce processus de tris et de vérifications, les perles sont scellées dans des sachets normalisés avec une copie du certificat de qualité et du tableau de classification. La validité du sceau est de 10 jours.
Commence alors la procédure d’exportation auprès des services douaniers, dont l’acquittement d’une taxe à l’exportation. Cette taxe à hauteur de 50 Fcfp par perle exportée a pour but d’inciter l’exportation de perles de qualités. Les recettes seront reversées au budget alloué à la réorganisation de la perliculture et de ses filières.
La naissance d’une perle naturelle n’est pas quelque chose de rare dans le milieu naturel.
Mais trouver une perle naturelle de grande qualité reste une chose exceptionnelle.
Le perle dite « de culture », produite par la main de l’homme, se développe dans la poche perlière, à la suite d’une petite intervention chirurgicale.
Cette opération appelée « greffe » ou « greffage » est très méticuleuse.
Cette greffe, initialement pratiquée par les japonais est actuellement pratiquée par de nombreux greffeurs polynésiens. J’ai personnellement greffé la plupart des huîtres perlières de ma ferme perlière.
C’est parti pour une journée de greffe !😀
Dans une ferme artisanale, qui ne peut engager de greffeur étranger, ce poste est primordial pour l’avenir de l’exploitation.
La formation d’une perlenaturelle est par contre déclenchée par l’intrusion d’un corps étranger à l’intérieur de l’huître perlière. Notre infortuné bivalve va, dans un premier temps, tenter de s’en débarrasser par de violentes contractions de son muscle adducteur.
Les mouvements d’eau créés à l’intérieur de ses valves sont censés éjecter l’intrus
Cette manœuvre est généralement couronnée de succès et échoue très rarement. Dans le cas contraire, la présence de cet irritant intrus, grain de sable, impureté ou micro-organisme va déclencher la sécrétion de fines couches de matière nacrée.
L’huitre perlière va ainsi isoler complètement le corps étranger.
Nous assisterons à la naissance d’une perle naturelle. La perle fine va grossir lentement pour notre plus grand plaisir!
Il faudrait sacrifier plusieurs dizaines de milliers de coquillages pour espérer trouver une perle fine de qualité!
Photo d’une nacre sacrifiée, issue de notre élevage On peut voir, ici, que la perle «naturelle», dite « fine, s’est développée dans les tissus du manteau, à proximité du muscle adducteur.
La perle fine « enkystée » dans les chairs est fixée solidement et ne tombe pas .
Rappelons que tous les bivalves, les gastéropodes et même les céphalopodes peuvent reproduire ce procédé face à une agression et ainsi produire des perles.
Découvrez nos perles de culture.
Un grand choix de perles nues ou de créations originales , toutes issues de ma ferme perlière sans aucun intermédiaires
Cette perle rare a toute les chances d’être une perle de Tahiti !
Comment trouver la perle rare avec une telle diversité de couleurs et de formes ?
L’affaire n’est pas simple, pour avancer sur le sujet, parlons qualité.
La perle de Tahiti est une perle de culture de grande qualité produite dans un cadre professionnel encadré par des mesures très strictes. elle jouit depuis de nombreuses années d’une reconnaissance internationale .
Un contrôle de la qualité implacable à l’exportation . Chaque perle est radiographiée par les techniciens du service de la perliculture et celles qui ne répondent pas aux critères sont détruites.
Rappelons que seuls les producteurs professionnels sont soumis à ces contrôles draconiens !
La forme d’une perle permettra de déterminera sa valeur mais également l’usage qui en sera fait par les joailliers et bijoutiers pour la création de bijoux. La perle ronde est, sans nul doute, la plus prisée!
Comment reconnaître facilement une perle ronde? Même si vous ne possédez pas les outils des professionnels…
Jauge et tamis sont les outils indispensable pour trouver la perle rare !
C’est en fait assez simple. Faites rouler votre perle, devant vous, sur une surface plane, par exemple un plaque de verre et observez sa trajectoire. Si celle ci est rectiligne et que vous n’observez aucun « tressautement », ni irrégularité dans la trajectoire de votre perle, félicitation, vous détenez la perle rare !
Pour obtenir l’appellation perle ronde, la classification officielle accepte une variation de son diamètre inférieure à 2 % du plus petit diamètre. Mais là , il faut avoir recours aux outils de mesure ou avoir une solide habitude du tri! Interviennent ensuite plusieurs critères de qualités de sa surface, lustre, orient et couleur qui en feront une perle unique.
Recherchées et rares, les perles les plus rondes sont évidemment celles qui font le plus penser à la beauté, et à la pureté. Traditionnellement, les plus chères et les plus prisées elles seront, principalement, utilisées en joaillerie et bijouterie dans des créations plutôt classiques et/ou prestigieuses.
Récompense du travail fourni pendant de longues années, la récolte de perles rondes est un moment chargé d’émotions !
Mais c’est bien sûr le choix du cœur qui prime avant tout!
Quelles soient baroques, poires, gouttes, boutons, cerclées ou rondes, votre choix restera finalement très personnel. Le choix du cœur !
Sachez que votre Perle rare a toutes les chances d’être une Perle de culture de Tahiti.
Dans le monde des perles de culture, elle est unique par la variation de ses couleurs. Elle peut rivaliser par sa taille avec les plus grosses perles du marché international.